En cette sainte journée de la bagarre je vous emmène en Australie cette semaine pour vous parler d’un groupe que je considère comme des chouchous : Void of Vision. Je ne sais clairement pas ce qu’il y a dans l’eau que l’on fait boire aux jeunes australiens mais c’est concrètement indécent le nombre de groupe incroyable dans la scène metalcore.
Impossible de me souvenir de comment j’ai découvert Void of Vision en studio mais je sais très bien que la première fois que j’ai vu le groupe en live était en février 2017 dans le cadre de la tournée Chelsea Grin – Betraying The Martys. J’avais été ébloui à l’époque par la fureur du groupe sur scène et par la présence de Jack Bergin (chant) et même si le premier album du combo n’est pas une franche réussite, j’ai persévéré.
Fast forward fin 2017 avec la sortie de l’EP « Disturbia » pour la grosse baffe dans ma gueule. En quatre titres le combo, devenu un quatuor sans bassiste, m’a tout simplement chamboulé et donné espoir envers cette nouvelle génération du metalcore. Terminé l’ersatz metalcore de Stray From The Path et bonjour à une version bien plus personnelle de leur musique. Envoyez-vous « Spite » ou « Ghost in the Machine » en pleine face et vous allez devenir fan instantanément.
Après un single génial en 2018, « Kill All My Friends », et la sortie en 2019 de leur second album « Hyperdaze », Void of Vision a encore gagné en régularité ainsi qu’en efficacité dans ses compositions. Dernièrement vu en ouverture de la tournée Northlane – Polaris, ce deuxième opus m’a convaincu qu’il faut compter sur eux dans le futur.